Retour sur Ambar Eldaron
Sindarin-Lexikon

Grammaire

  Lexikon
   Prononciation
   Grammaire
   Exemples
   Liste de Mots

Discussion
   Questions et réponses
   Départ rapide
   Tolkien-Board
   Forum Sindarin

Site Web
   Liens
   Impressum
 

Contenu

Article

Substantif (mot principal)
  Construction du pluriel: a - e - i - o - u - y - Diphthongues - singulier/pluriel - élargi - dérivé - composé - pluriel de classe

Mutations consonantiques
  Douce - nasale - mixte - occlusive - liquide - tableau

Adjectifs
  Nouveau: Adverbes

Verbes
  Radicaux-A - Radicaux-I - Conjugaison mixte - exceptions - Nouveau: Passif et Subjonctif

Pronoms

Syntaxe (Construction des phrases)
  Phrases relatives - Négation - Nouveau: Construction des mots

Mise à jour : 29.03.2004

 

Article

[Haut de page]   

L'article indéfini

En Sindarin il n'y a pas d'article indéfini: edhel (Elfe; un Elfe).

L'article défini

L' article singulier défini est i (le/la): i aran (le roi). l'article singulier déclenche une mutation douce.

L' article pluriel défini de dit in (les): in edhil (les Elfes). L'article pluriel déclenche une mutation nasale.

L'article génitif

L'article génitif singulier est en. Il est utilisé seulement quand le "possesseur" est un substantif général:

 

•cabed en aras (saut du cerf)
  •calad en elen (lumière de l'étoile)

 

Avec les possesseurs connus et avec les noms l'article génitif tombe:

 

•Aran Gondor (Roi du Gondor).

 

L'aticle génitif en peut parfois être raccourci en e. L'article génitif pluriel ressemble à l'article pluriel in.

Préposition + Article

Quand un article suit une préposition, alors les deux mots en Sindarin se comporteront comme un seul mot. Soit un mot, ou les deux mots se transformeront.

 

Quand un article suit une préposition, alors les deux mots seront "fusionnés" en un seul mot en Sindarin. Après un des deux mots, ou les deux changent. En outre, le substantif suivant change aussi sur le même modèle. Plus de précisions sur les mutations mixtes.

 

Substantif (mot principal)

[Haut de page]   

Pluriel

En SIndarin le substantif se transforme uniquement du singulier au pluriel. Il n'y a pas d'autres déclinaisons comme par ex. en allemand (nominatif, génitif, datif, etc.) cela s'applique aussi pour les adjectifs . Tolkien écrit que la forme plurielle en Sindarin est construite "principalement avec la modification des voyelles". En plus du pluriel "normal", il y a encore le pluriel de classe.

Comme dans la majorité des autres langues, le singulier est la forme de base. La forme plurielle sera indiquée par un déplacement des voyelles: aran (roi)->erain (rois). En modifiant ainsi une ou plusieurs voyelles, les consonnes demeurent inchangées. (Remarque: le terme "déplacement" ne s'applique pas à la position, mais au son des voyelles.)

Le mécanisme du déplacement des voyelles provient à l'origine du phénomène de "l'inflexion". Cette "inflexion" est un élément très important de la phonologie en Sindarin. Elle décrit en réalité, le fait qu'une voyelle se transforme en une autre voyelle dans le même mot et lui garde la même sonorité. En SIndarin ce phénomène se nomme Prestanneth (dérangement, influence). L'expression technique linguistique pour cela est Assimiliation.

En Sindarin, on utilise l'expression "influence-I" parce que la lettre i génèrait primitivement le déplacement de voyelles. Selon Tolkien, les langues Elfiques primitives avaient un pluriel en -i (et c'est toujours le cas en Quenya). La terminaison plurielle comme telle n'a pas perduré en Sindarin, qui préféra la modification de la racine.

Dans ce qui va suivre la modification des voyelles dépendent de leur préposition et de la forme du mot listé. Là les règles de la construction des pluriels des adjectifs est valable, et vous trouverez souvent des adjectifs également dans les exemples.

 

~ ~ ~

La voyelle"a"

Un a dans la dernière syllabe devient ai. Ceci est aussi valable pour les radicaux monosyllabiques, qui possèdent souvent un long â .

 

•tâl (pied)->tail
  •cant (silhouette)->caint
  •rach (voiture)->raich
  •barad (tour)->beraid
  •lavan (animal)->levain
  •aran (roi)->erain

 

Quand la dernière (ou l'unique) syllabe se termine par -ng ou -rn, alors le a devient e:

 

•narn (récit)->nern
  •fang (barbe)->feng

 

Dans tous les autres cas (c'est à dire que la syllbe n'est pas la dernière ou l'unique syllabe du mot) le a devient e. On rencontre cela aussi dans des mots polysyllabiques:

 

aran (roi)->erain
  •barad (tour)->beraid
  •lavan (animal)->levain
  •tawaren (de bois)->tewerin

 

~ ~ ~

La voyelle "e"

Un e dans la dernière ou unique syllabe devient i. Cela s'applique aussi aussi aux voyelles longues:

 

•edhel (Elfe)->edhil
  •lalven (orme)->lelvin
  •malen (gejaunelb)->melin
  •certh (Rune)->cirth
  •telch (tige)->tilch
  •hên (enfant)->hîn
  •têw (lettre)->tîw

 

Quand un i se trouve juste devant un e dans la dernière ou de l'unique syllabe, alors ce ie devient un i simple.

•miniel (Elfe du premier Clan)->mínil (Probablement que le premier i de la forme plurielle est allongé en í, parce que autrefois ce mot trisyllabique il est devenu bisyllabique.)

 

Dans tous les autres cas (également quand la syllabe en question n'est pas la dernière ou l'unique syllabe dans le mot) le e n'est pas modifié (voir plus haut: edhel pl. edhil).

~ ~ ~

La voyelle "i"

Logiquement (voir l'introduction"inflexion") la voyelle i , dans la formation du pluriel, reste toujours inchangée, quelque soit sa position dans le mot:

 

Ithron (magicien)->Ithryn

 

Il arrive qu'on ne puisse distinguer le singulier du pluriel d'un mot qui ne possède que des voyelles i. Dans ce cas, il faut se fier au contexte pour savoir s'il s'agit d'un singulier ou d'un pluriel.

 

~ ~ ~

La voyelle "o"

La voyelle o deviendra y dans la dernière ou l'unique syllabe. Un long ó deviendra un long ý:

 

orch (Orc)->yrch
  •toll (île)->tyll
  •bór (personne de confiance)->býr
  •amon (colline)->emyn
  •annon (porte)->ennyn

 

Dans le cas où dans la dernière ou unique syllabe un i se trouve devant un o (ce qui aurait donné iy ), io devient y (le i disparaît donc):

 

•thalion (héros)->thelyn

 

Dans tous les autres cas (également quand la syllabe en question n'est pas la dernière ou l'unique syllabe dans le mot) le o devient habituellement e. Cela concerne aussi les mots polysyllabiques:

 

•Nogoth (Nain)->Negyth
  Onod (Ent)->Enyd

 

Il y a cependant de rares cas, où le o dans une syllabe non-finale ne se transforme pas en e. [Exemples suivent]

 

~ ~ ~

La voyelle "u"

Un u court à n'importe quelle place dans un mot deviendra y. Un long û deviendra ui:

 

•tulus (peuplier)->tylys
  •dûr (sombre)->duir

 

~ ~ ~

 

La voyelle "y"

La voyelle y ne change pas au pluriel, évidemment parce que la ressemblance avec i est déjà suffisante (voir introduction "inflexion"):

 

ylf (gobelet)->ylf

 

 

~ ~ ~

La diphtongue "au"

En Sindarin la diphtongue au devient au pluriel oe. On considère que, à la fin du mot, au lieu de -au. On remarque que, à la fin d'un mot, on écrit -aw toujours au lieu de -au. La prononciation ne varie pas. (voir prononciation):

 

•gwaun (oie)->gwoen
  •saw (jus)->soe
  •naw (idée)->noe

 

Remarque: La diphtongue au est souvent raccourcie en o, quand elle est muette en deuxième place d'un mot composé. Malgré cela au devient oe au pluriel. Le pluriel de Balrog, donc -rog un diminutif de raug (démon), se dit Belroeg.

~ ~ ~

Autres Diphthongues

Quoiqu'il nous manque des exemples, il est assez clair que la majorité des autres diphtongues comme ae, ai, ei et ui ne changent pas entre le singulier et le pluriel sauf ici:

Pluriels spéciaux en "ai"

Il y a quelques cas, dans lesquels un ai devient i au pluriel (plutôt un long í) ou très rarement devient ý.

 

Ces exceptions apparaissent dans des mots qui contenaient en Sindarin primitif un e ou un y dans leur radical, qu'une autre construction plurielle a retiré. (plus à ce sujet dans l'article 'Special ai-plurals' de Helge Fauskanger). Les mots concernés sont:

 

•cai (haie)->cî
  •cair (bateau)->cîr
  •fair (mortel)->fîr
  •fair (droit, droitier)->fýr
  •gwain (nouveau)->gwîn
  •lhain (fin, mince)->lhîn
  •mail (cher)->mîl
  •paich (jus)->pich (attention: i court!)

 

~ ~ ~

Monosyllabiques deviennent polysyllabiques

Il y a un groupe de mots, qui, en Sindarin primitif étaient monosyllabiques et au cours de l'évolution du Sindarin devinrent bissyllabiques. Cependant ces mots de deux syllabes se comportent dans les constructions plurielles comme des monosyllabiques, En Sindarin primitif, il y avait l'exemple du mot dagr (combat). Ce mot construisait (jadis) son pluriel régulièrement (deigr), comme on pouvait l'attendre d'un mot monosyllabique. Plus tard, ces mots construisirent une deuxième syllabe complète, en ajoutant un o avant la dernière lettre (dagor). De la même manière ce processus se retrouve dans la forme plurielle (deigor). Le mots similaires sont:

 

 

•badhor (juge)->beidhor
  •bragol (soudain)->breigol
  •dagor (bataille)->deigor
  •glamor (écho)->gleimor
  •hador (frondeur, lanceur)->heidor
  •hathol (hache)->heithol
  •idhor (pensée)->idhor (inchangé)
  •ivor (cristal)->ivor (inchangé)
  •lagor (agile)->leigor
  •maethor (guerrier)->maethor (inchangé)
  •magol (épée)->meigol
  •magor (homme d'épée)->meigor
  •nadhor (pêture)->neidhor
  •nagol (dent)->neigol
  •naugol (Nain)->noegol
  •tadol (double)->teidol
  tathor (arbre de pâturage)->teithor
  •tavor (pivert)->teivor
  •gollor (magicien)->gyllor (appartenance peu sûre, les deux formes plurielles se trouvent dans le dictionnaire)

 

Pour un autre groupe de mots monosyllabique, la deuxième syllabe est née, tandis qu'une consonne a changé à la fin de mot (généralement -w) dans une voyelle (généralement -u). Le vieux mot Sindarin curw (destin) forma un pluriel régulier cyrw. Par la modification décrite, curw se transforma en curu et forma donc un pluriel en cyru (au lieu de cyry, comme on pouvait l'attendre de la règle citée ci-dessus ). D'autres mots sont:

 

 

•anu (mâle)->einu
  •celu (source)->cilu
  •coru (rusé, sournois)->cyru
  •curu (habile)->cyru
  •galu (chanceux)->geilu
  •gwanu (mort, disparu)->gweinu
  •haru (blessure)->heiru
  •hethu (vague)->hithu
  •hithu (brume)->hithu (inchangé)
  •inu (féminin)->inu (inchangé)
  •malu (pâle)->meilu
  •naru (rouge)->neiru
  •nedhu (coussin)->nidhu
  •pathu (plaine)->peithu
  •talu (plat)->teilu
  •tinu (étincelle)->tinu (inchangé)

 

Finalement il y a encore quelques mots, dont le pluriel est irrégulier:

 

•fela (caverne)->fili
  •thela (fer de lance)->thili
  •thala (fort)->theili
  •tara (robuste)->teiri

 

~ ~ ~

Pluriels élargis

Un groupe de mots montre la particularité d'être plus longs au pluriel qu'au singulier (plus d'informations dans 'Expanded plurals' de Helge Fauskanger):

 

•ael (mer)->aelin
  •bôr (personne de confiance)->beryn
  •êl (étoile)->elin
  •fêr (hêtre)->ferin
  ôl (rêve)->ely
  pêl (champ clôturé)->peli
  tôr (frère)->teryn
  thêl (soeur)->theli
  thôr (aigle)->theryn

 

~ ~ ~

Singuliers à partir de pluriels

Il existe quelques substantifs, dont la forme basique n'est pas un singulier, mais un pluriel. Cela provient de mots qui décrivent des choses qui vont naturellement par groupe, ou par paire. Le pluriel est l'état "normal" de ces choses. Pour décrire un seul exemplaire de ces choses, on utilise une "terminaison singulier" (-od, -ig, -og):

 

•glam (hord d'Orcs)->glamog (Orc unique)
  •lhaw (une paire d'oreille)->lhewig (une seule oreille, -ig déclenche une inflexion)
  •gwanûn (une paire de jumeaux)->gwanunig (un jumeau)
  •filig (beaucoup de petits oiseaux)->filigod (un seul petit oiseau) (cette combinaison est certes étrange, provient cependant directement de Tolkien comme étant la paire régulière fileg->filig)
  •lind (chanson complète)->linnod (un seul vers)

 

~ ~ ~

Le premier élément d'un composé

Quelques exemples montrent qu'un mot composé (c'est-à-dire un mot composé de deux ou plusieurs mots uniques) se comporte au pluriel comme un mot unique pourrait se comporter: le mot edenedair (Pères des Hommes) est vraisemblablement le pluriel de adanadar (Père des Hommes), qui est formé à partir de adan (Hommes) et adar (père). En réalité on pourrait construire la forme plurielle seulement à partir de adar (père) soit edair (pères). Le mot adanadar se comporte à l'évidence comme un seul mot, qui est quadrisyllabique, selon les règles sur la formation du pluriel les premiers trois a (non finaux) deviennent e et le dernier a (final) devient ai ce qui nous conduit à edenedair. Voici les exemples de Tolkien, qui résultent de cette méthode:

 

•adanadar (Père des Hommes)->edenedair (Pères des Hommes)
  •orodben (montagnard, "Homme des montagnes")->eredbin (montagnards, "Hommes des montagnes")
  •rochben (cavalier, "Homme des chevaux")->rechbin (Reiter, "Hommes des chevaux")

 

Il faut encore remarquer que les formes plurielles "normales" adanedair, orodbin et rochbin bien agréables en vérité, mais cependant inhabituelles sont pourtant valides.

 

~ ~ ~

Le pluriel de classe

Il est utilisé quand tous les exemplaires sont d'une seule sorte; on les construira en ajoutant -ath à la forme singulier:

 
•Periann (Semi-Homme)->Periannath (Semi-Hommes en général)
  •sell (fille)->sellath dîn (toutes ses filles)
  •ionn (fils)->ionnath dîn (tous ses fils)

 

Pour décrire des peuples ou des races, on pourra souvent mettre -rim à la place de -ath, ou, dans un sens péjoratif -horth (horde); glamhoth (horde de bruit, un autre nom pour les Orcs), Nogothrim (Nains)

 

Mutations (Changement de son)

[Haut de page]   

Une particularité du Sindarin est la mutation (consonantique). Cela décrit la transformation de consonnes au début des mots. En outre le mot précédent (généralement des prépositions) peuvent modifier leur terminaison. La mutation consonnantique fait que la liaison entre deux mots est plus fluide. De cette façon, on exprime par ces deux mots une relation étroite les uns avec les autres et sont considérés comme une unité.

En Sindarin primitif les mutations étaient principalement pour des raisons de fluidité de langage. En Sindarin moderne, les mutations sont utilsée pour marquer aussi un lien grammatical . Les mutations ne sont donc pas une simple décoration, mais ont une grande importance pour la signification de la phrase.

On considère les deux différents mots saew (poison) et haew (habitude): Un règle de mutation signifie que le s dans certains liens grammaticaux devient un h. L'article de singulier i est une expression de ces mutations, de sorte que "le poison" de i n'est pas saew, mais i haew. Bien qu'haew signifie également l'"habitude", ce n'est pas un problèmem pour quelqu'un qui connaît le Sindarin. Car une autre règle de mutation dit que, ici un h devient ch. Ainsi "l'habitude" ne se dit pas i haew, mais i chaew, ce qui fait que les deux mots sont très différents.

Naturellement , il y a beaucoup d'occasions pour l'étudiant en Sindarin, par ignorance, de s'arrêter sur la mauvaise définition. Le danger est de chercher i haew dans un dictionnaire et de le traduire "habitude", si on n'a pas compris les règles de mutations.

C'est pourquoi la compréhension des règles de mutation (malgré leur ampleur) doit être connue par coeur par le débutant, sinon on n'est pas en mesure de traduire des phrases du Sindarin .

Un mot ne peut être muté qu'une fois dans une phrase. Si un un mot subit deux différentes mutations, il s'agit d'abord d'une mutation phonologique avant une mutation grammaticale.

~ ~ ~

La mutation douce

 

La mutation douce est fréquente en Sindarin. Dans ce cas, comme son nom le signifie, des consonnes "dures" en début de mot "céderont le pas" à des consonnes modifiées. La mutation douce s'appliquera dans les cas suivants:

 

1

Toute une série de prépositions, de préfixes et de particules déclenchent la mutation douce dans le mot suivant. Elle s'applique principalement à des mots qui se terminent par une voyelle ou (en Sindarin primitif) se terminaient par une voyelle. L'article i génère de la même manière la mutation douce comme par ex. la préposition na. Les mots suivants déclenchent également la mutation douce: ab, adel, am, ath-, athra-, be, dad, di, go-, na, nu/no, trî/tre-, ú-.

2

L'objet direct (= objet accusatif) sera muté

3

Un verbe qui suit directement le sujet de la phrase sera muté

4

Le second mot dans une expression composée sera muté

p-, t- et c- deviennent b-, d- et g-:

 

•pân (planche) > i bân (la planche)
  •tawar (forêt)->i dawar (la forêt)
  •calad (lumière)->i galad (la lumière)

 

b- et d- deviennent v- et dh-:

 

•benn (homme)->i venn (l'homme)
  •dol (tête)->i dhol (la tête)

 

g- disparaît complètement:

 

•galadh (arbre)->i 'aladh (l'arbre)
  •glam (bruit)->i 'lam (le bruit)

 

h-, s- et m- deviennent ch-, h- et v-.

 

•hammad (habit)->i chammad (l'habit)
  •salph (soupe)->i halph (la soupe)
  •mellon (ami)->i vellon (l'ami)

 

Le son hw- devient chw-:

 

•hwest (brise)->i chwest (la brise)

 

Les sons f-, th-, n-, r- et l- restent inchangés:

 

  •thond (racine)->i thond (la racine)
  •nath (tissu)->i nath (le tissu)
  •rem (filet)->i rem (le filet)
  •lam (langue)->i lam (la langue)

 

Le rh- et lh- muets deviennent probablement thr- et/ou thl-:

 

•rhaw (viande)->i thraw (la vuiande)
  •lhûg (serpent)->i thlûg (le serpent)

 

Une liste complète de toutes les mutations de trouvent dans le tableau des mutations.

~ ~ ~

La mutation nasale

L'article pluriel in (ceux) ainsi que les prépositions an (pour) et dan (contre, encore -) déclenchent mutation les nasale. Suivi par les mots commençant par p-, t- ou c-, qui se transforment alors en ph-, th- et ch-. De la même manière, l'article ou la préposition se raccourcit:

 

•in (les) + Periannath (Semi-Hommes)->i Pheriannath (les Semi-Hommes)
  •an (pour) + Periannath (Semi-Hommes)->a Pheriannath (pour les Semi-Hommes)
  •in (les) + trenern (histoires)->i threnern (les histoires)
  •an (pour) + trenarn (histoire)->a threnarn (pour une histoire)
  •in (les) + cyrch (corneilles)->i chyrch (les corneilles)
  •an (pour) + corch (corneille)->a chorch (pour une corneille)

 

b-, d- et g- au début des mots deviennent m-, n- et ng-. Ici cependant l'article et la préposition se comportent différemment, seule la préposition apparaît dans sa forme complète:

 

•in (les) + beraid (tours)->i meraid (les tours)
  •an (pour) + barad (tour)->am marad (pour une tour)
  •in (les) + Dúredhil (Elfes Sombres)->i Núredhil (les ELfes Sombres)
  •an (pour) + Dúredhel (Elfe Sombre)->an Núredhel (pour un Elfe Sombre)
  •in (les) + gelaidh (arbres)->i ngelaidh (les arbres)
  •an (pour) + galadh (arbre)->an ngaladh (pour un arbre)

 

Une liste complète de toutes les mutations de trouvent dans le tableau des mutations.

~ ~ ~

La mutation mixte

La mutation mixte est déclenchée par des mots, qui portent en soi une forme implicite de l'article (par ex. -n ou -in)

 

article génitif en (au, à la)
  •erin (sur le, sur la) = or + in
  •ben (en accord avec) = be + in
  •nan (vers le, vers la) = na + in
  •uin (du, de la) = o + in
  •'nin (pour les) = an + in

Une liste complète de toutes les mutations de trouvent dans le tableau des mutations.

~ ~ ~

La mutation occlusive

Les mutations occlusives sont générées par des mots qui se terminent ou se terminaient par des consonnes occlusives (-t ou -d) (Parmi lesquels il y a la préposition o (de), qui se disait jadis od ). Comme exemple la préposition ed (hors de) sera utilisée (tant pis pour le sens).

t-, p- et c- deviendront th-, ph- et ch-:

 

 

•pân (planche)->e phân (hors d'une planche)
  •caw (pointe)->e chaw (hors d'une pointe)
  •taur (forêt)->e thaur (hors d'une forêt)
  •claur (splendeur)->e chlaur (hors d'une splendeur)
  •criss (fissure)->e chriss (hors d'une fissure)
  •prestanneth (lénition)->e phrestanneth (hors d'une lénition)
  •trenarn (histoire)->e threnarn (hors d'une histoire)

 

b-, d-, g-, m- et n- restent inchangés:

 

barad (tour)->e barad (hors d'une tour)
  •daw (nuit)->e daw (hors d'une nuit)
  •gass (trou)->e gass (hors d'un trou)
  •môr (ténèbre)->e môr (hors d'une ténèbre)
  •nath (filet)->e nath (hors d'un filet)

 

h- et hw- deviennent ch- et w-:

 

haust (lit)->e chaust (hors d'un lit)
  •hwest (brise)->e west (hors d'une brise)

 

En outre, le Tolkien dit que le mot ed devant des mots avec s-, f- et th- apparaissent souvent (mais pas toujours) comme es, ef et eth:

 

sarch (tombe)->es sarch (hors d'une tombe)
  •falch (ravin)->ef falch (hors d'un ravin)
  •thôl (casque)->eth thôl (hors d'un casque)

 

Tolkien dit "souvent" que les formes e sarch, e falch et e thôl sont aussi valables.

Une remarque visant l'utilisation de la préposition o: avant des mot avec un o, il est habituel d'utiliser la vieille forme od, pour éviter deux o qui se suivent: od orch (d'un Orc).

 

Une liste complète de toutes les mutations de trouvent dans le tableau des mutations.

~ ~ ~

La mutation liquide

Après -r et -l les sons fermés (plosives) en sons "frottés" (fricatifs):

 

pân (planche)->or phân (sur une planche)
  •caw (pointe)->or chaw (sur une pointe)
  •tâl (pied)->or thâl (sur un pied)
  •benn (homme)->or venn (sur un homme)
  •doron (chêne)->or dhoron (sur un chêne)

 

g- disparaît complètement:

 

galadh (arbre)->or 'aladh (sur un arbre)
  •glam (bruit)->or 'lam (sur un bruit)

 

m- devient v-:

 

mîr (joyau)->or vîr (sur un joyau)

 

h- et hw- deviennent ch- et chw-:

 

habad (côte)->or chabad (sur une côte)
  •hwand (champignon)->or chwand (sur un champignon)

 

Les lh- et rh- muets deviennent 'l- et 'r-:

 

lhûg (serpent)->or 'lûg (sur un serpent)
  •rhûn (Est)->or 'rûn (sur [l'] Est)

 

r-, l-, f-, th-, n- et s- ne changent pas:

 

rem (filet)->or rem (sur un filet)
  •lam (langue)->or lam (sur une langue)
  •thond (racine)->or thond (sur une racine)
  •nath (tissu)->or nath (sur un tissu)
  •sirith (flot)->or sirith (sur un flot)

 

Une liste complète de toutes les mutations de trouvent dans le tableau des mutations.

~ ~ ~

Tableau des mutations

Ici on trouve rassemblées toutes les mutations pour toutes les consonnes:

 

la mutation douce avec l'article i (le/la) comme exemple
  la mutation nasale avec l'article in (les) et la préposition an (pour) comme exemple
  la mutation mixte avec l'article génitif en (du, duquel) comme exemple
  la mutation occlusive avec la préposition ed (hors de) comme exemple
  la mutation liquide avec la préposition or (sur) comme exemple

 

forme basique douce (i) nasale 1 (in) nasale 2 (an) mixte (en) occlusive (ed) liquide (or)
barad i varad i meraid am marad e-barad e barad or varad
blab i vlab i mlaib a mlab e-mlab e blab or vlab
brôg i vrôg i mrýg a mrôg e-mrôg e brôg or vrôg
caw i gaw i choe a chaw e-gaw e chaw or chaw
claur i glaur i chloer a chlaur e-glaur e chlaur or chlaur
criss i griss i chriss a chriss e-griss e chriss or chriss
daw i dhaw i noe an naw e-daw e daw or dhaw
dring i dhring in dring an dring en-dring e dring or dhring
fend i fend i find af fend en-fend ef fend or fend
galadh i 'aladh i ngelaidh an ngaladh e-galadh e galadh or 'aladh
gloss i 'loss in glyss an gloss en-gloss e gloss or 'loss
grond i 'rond in grynd an grond en-grond e grond or 'rond
gwath i 'wath in gwaith an gwath en-gwath e gwath or 'wath
hammad i chammad i chemmaid a chammad e-hammad e chammad or chammad
hwest i chwest i 'wist a 'west e-'west e west or chwest
lam i lam i laim al lam e-lam ed lam or lam
lhûg i thlûg i 'lýg al 'lûg e-'lûg e thlûg or 'lûg
mellon i vellon i mellyn am mellon e-mellon e mellon or vellon
nath i nath i neth an nath en-nath e nath or nath
pân i bân i phain a phân e-bân e phân or phân
prestanneth i brestanneth i phrestennith a phrestanneth e-mrestanneth e phrestanneth or phrestanneth
rem i rem idh rim adh rem edh-rem ed rem or rem
rhaw i thraw idh 'roe adh 'raw e-'raw e thraw or 'raw
salph i halph i selph as salph e-halph es salph or salph
tâl i dâl i thail a thâl e-dâl e thâl or thâl
thond i thond i thynd ath thond e-thond eth thond or thond
trenarn i drenarn i threnern a threnarn en-drenarn e threnarn or threnarn

 

Cas spéciaux pour b, d et g, qui sont dérivés des "occlusives nasalisées primitives" mb, nd, ñg (une description exacte suit):

 

forme basique douce (i) nasale 1 (in) nasale 2 (an) mixte (en) occlusive (ed) liquide (or)
bâr i mâr i mbair am mbâr e-mbâr e mbâr or bâr
dôl i nôl i ndýl an ndôl e-ndôl e ndôl or dôl
gorth i ngorth in gyrth an gorth en-gorth en gorth or gorth

 

Adjectifs

[Haut de page]   

Base

Les adjectifs seront placés dans la majorité des cas après le substantif qu'ils décrivent. Ils s'accordent (singulier/pluriel) avec ce dernier. Pour la formation du pluriel ils suivent les mêmes règles que les substantifs.

 

Dériver un adjectif

Pour tirer un adjectif d'un substantif, on peut utiliser les terminaisons suivantes: -ui, -en et -eb, rarement -iel et -ol.

 

•brass (chaleur blanche)->brassen (chauffé à blanc)
  aglar (gloire)->aglareb (glorieux)
  úan (monstre)->uanui (monstrueux)

 

Comparaison des adjectifs

Le comparatif est construit avec le préfixe an-.

 

an- + alag (sauvage)->analag (plus sauvage)
  an- + maer (bon)->ammaer (meilleur)

 

Par les inflexions, le préfixe devient ein- (peut-être aussi en -), si un -i- précède l'adjectif en question. Sous cette forme aussi, le préfixe s'adapte aux premières consonnes de l'adjectif.

 

ein- + iaur (vieux)->einior (plus vieux).
  en- + lint (agile)->ellint (plus agile).

 

Il existe la supposition que le comparatif en Sindarin du Troisième Age n'est formé que par le préfixe an- et la forme ein- ne soit plus utilisée.

L'assimilation consonantique (an- + maer->ammaer) et les inflexions (en- + lint->ellint) doivent être appliquées.

Le Superlatif (étape maximale) par annexion du suffixe -wain. Par cela les changements de voyelles dans l'adjectif peuvent apparaître:

 

iaur (vieux)->iarwain (le plus vieux)

 

Puisque l'augmentation des adjectifs est très mal documentée, les mutations des voyelles ne sont pas compriss complètement. Pour compliquer pas trop la compréhension , on ne devrait peut-être entreprendre mieux des mutations des voyelles, quand le mot non-muté sonne trop "maladroit"

Adverbes

(par Miriel)

 

Un adverbe est un mot qui décrit plus en détail une circonstance qui est décrite par le verbe. En Sindarin, les adverbes et les adjectifs sont de forme identiques. C.-à-d. chaque adjectif peut aussi être utilisé comme adverbe.

Des adverbes qui suivent directement le verbe, sont parfois mutés:

 

 

edro hi! (ouvre maintenant!)
  •síla díriel (briller d'un éclat intense)

 

Parfois, des adverbes ne sont pas mutés, toutefois ce qui peut y être lié, à quel point l'adverbe est lié étroitement au verbe:

 

 

•le nallon si. (Je crie vers toi maintenant.)
  •penna míriel (tombe en brillant)

 

 

Verbes

[Haut de page]   

Fondements

Classes de verbes

En Sindarin, il y a - en gros - deux classes de verbes:

 
La première classe, clairement la plus vaste des verbes dérivés a été formée à l'origine, en ajoutant une terminaison à une racine primitive (-na, -ia, -da, -tha oder -ta). a attaché. Après que toutes ces syllabes prennent fin -a, on appelle aussi cette classe les radicaux-A. La racine d'un verbe dérivé est p. ex. de lacha- (enflammer).
  La deuxième classe, plus petite des verbes simples se compose directement des racines de mot primitifs qui ne possèdent pas d'autre terminaison . Parce que ces verbes possèdent un radical en -i- au présent, on les appelle aussi les radicaux-I. Le radical d'un verbe simple est p. ex. de ped- (parler).

 

Terminaisons pronominales

En Sindarin le numéral (singulier ou pluriel) et le personnel sont exprimés par des terminaisons, qui sont ajoutées à la racine du mot:

 

sujet singulier pluriel
1. Personne -n (je) -m (nous)
2. Personne -ch (tu) -ch (vous)
3. Personne - (il/elle/cela) -r (ils/elles)

 

On remarque que la 3ème personne du singulier (il/elle/cela) ne possède pas de terminaison, la forme étant alors identique au radical.

~ ~ ~
 

Les verbes dérivés (Radicaux-A)

Infinitif (forme de base)

Les verbes dérivés construisent l'infinitif, en remplaçant la voyelle finale -a en o :

 

lacha- (enflammer [radical]) -> lacho (enflammer [infinitif])
  ertha- (rassembler [radical]) -> ertho (rassembler [infinitif])
  linna- (chanter [radical]) -> linno (chanter [infinitif])

 

Impératif (commandement)

Les verbes dérivés construisent l'impératif en remplaçant le -a final par -o. Cela signifie que l'infinitif et l'impératif des verbes radicaux-A est le même:

 

lacha- (enflammer [radical]) -> lacho (enflamme!)
  ertha- (rassembler [radical]) -> ertho (rassemble!)
  linna- (chanter [radical]) -> linno (chante!)

 

En Sindarin l'impératif ne fait pas la différence entre le singulier et le pluriel. Ainsi lasto! signifie aussi bien écoute! (singulier) que écoutez! (pluriel).

Présent

La forme présent sera construite en ajoutant les terminaisons nommées plus haut au radical. La terminaison -n (je) engendre la transformation du -a final en -o.

 

lacha- (enflammer [radical])
lachon (j'enflamme), lachach (tu enflammes), lacha (il/elle/cela enflamme)
lacham (nous enflammons), lachach (vous enflammez), lachar (ils/elles enflamment)
  ertha- (rassembler [radical])
erthon (je rassemble), erthach (tu rassembles), ertha (il/elle/cela rassemble)
ertham (nous rassemblons), erthach (vous rassemblez), erthar (ils/elles rassemblent)
  linna- (chanter [radical])
linnon (je chante), linnach (tu chantes), linna (il/elle/cela chante)
linnam (nous chantons), linnach (vous chantez), linnar (ils/elles chantent)

 

Imparfait (passé continu)

La forme imparfaite est construite en ajoutant la terminaison -nt au radical:

 

•lacha- (enflammer [radical]) -> lachant (il/elle/cela enflammait)
  ertha- (rassembler [radical]) -> erthant (il/elle/cela rassemblait)
  linna- (chanter [radical]) -> linnant (il/elle/cela chantait)

 

Parce que la terminaison pronominale est ajoutée à cette terminaison (sauf pour la 3ème personne du singuliet), le nt devient -nne-:

 

 
•lacha- (enflammer [radical])
lachannen (j'enflammais), lachannech (tu enflammais), lachant (il/elle/cela enflammait)
lachannem (nous enflammions), lachannech (vous enflammiez), lachanner (ils/elles enflammaient)
  ertha- (rassembler [radical])
erthannen (je rassemblais), erthannech (tu rassemblais), erthant (il/elle/cela rassemblait)
erthannem (nous rassemblions), erthannech (vous rassembliez), erthanner (ils/elles rassemblaient)

 

D'après cette règle nous aurions attendu pour la forme imparfaite de linna- (chanter) seulement par ex. linnannen (je chantais). Seulement dans ce mot il y aurait eu deux fois -nn- , alors le mot a été réduit en linnen (je chantais). On remarque à nouveau l'exception de la 3¨ème personne du singulier!

 

•linna- (chanter [radical])
linnen (je chantais), linnech (tu chantais), linnant (il/elle/cela chantait)
linnem (nous chantions), linnech (vous chantiez), linner (ils/elles chantaient)

 

Futur

La forme future est construite en ajoutant au radical la terminaison -tha puis la terminaison pronominale adaptée. Comme au présent, la terminaison -n (je) fait que le -a- précédent se transforme en -o-.

 

•lacha- (enflammer [radical])
lachathon (j'enflammerai), lachathach (tu enflammeras), lachatha (il/elle/cela enflammera)
lachatham (nous enflammerons), lachathach (vous enflammerez), lachathar (ils/elles enflammeront)
  ertha- (rassembler [radical])
erthathon (je rassemblerai), erthathach (tu rassembleras), erthatha (il/elle/cela rassemblera)
erthatham (nous rassemblerons), erthathach (vous rassemblerez), erthathar (ils/elles rassembleront)
  linna- (chanter [radical])
linnathon (je chanterai), linnathach (tu chanteras), linnatha (il/elle/cela chantera)
linnatham (nous chanterons), linnathach (vous chanterez), linnathar (ils/elles chanteront)

 

Participe présent

Le participe présent (appelé aussi participe actif) est un adjectif, qui est dérivé d'un verbe. Il décrit l'état dans lequel on se trouve, quand on fait l'action. Le participe présent est construit en remplaçant la voyelle finale -a par -ol.

 

•lacha- (enflammer [radical]) -> lachol (enflammant)
  •ertha- (rassembler [radical]) -> erthol (rassemblant)
  •linna- (chanter [radical]) -> linnol (chantant)

 

Participe passé

Le participe passé est aussi un adjectif dérivé d'un verbe. Cependant il décrit l'état dans lequel quelqu'un était. Le participe passé sera construit avec ajoutant la terminaison -nnen au radical.

 

 

•lacha- (enflammer [radical]) -> lachannen (enflammé)
  •ertha- (rassembler [radical]) -> erthannen (rassemblé)

 

Il est aussi possible, quand un mot a deux fois -nn-, de la raccourcir:

 

•linna- (chanter [radical]) -> linnen (chanté)

 

Gérondif

Le gérondif est un substantif dérivé d'un verbe. Il décrit le résultat de l'action du verbe. La gérondif est construit en ajoutant -d au radical.

 

•lacha- (enflammer [radical]) -> lachad (flambée)
  •ertha- (rassembler [radical]) -> erthad (rassemblement)
  •linna- (chanter [radical]) -> linnad (chant)

 

~ ~ ~
 

Verbes simples (radicaux-I)

L'infinitif (forme de base)

Les verbes simples construisent leur infinitif en ajoutant un -i au radical:

 

•ped- (parler [radical]) -> pedi (parler)
  •fir- (mourir [radical]) -> firi (mourir)
  •pel- (se faner [radical]) -> peli (se faner)

 

Si le verbe simple possède un a ou un o sans sa racine, celui-ci va se transformer en e avec la terminaison -i:

 

•dar- (rester [radical]) -> deri (rester)
  •nor- (courir [radical]) -> neri (courir)
  •tol- (venir [radical]) -> teli (venir)

 

Ceci signifie que des verbes différents peuvent avoir un même infinitif: can- (appeler) et cen- (voir) ont le même infinitif ceni. Ici le contexte doit déterminer quel verbe est quoi. En Sindarin, on utilisera souvent le gérondif au lieu de l'infinitif, et alors la différence est évidente: caned und cened.

 

Impératif (commandement)

L'impératif est construit en ajoutant un -o au radical :

 

•ped- (parler [radical]) -> pedo (parle!)
  •tir- (regarder [radical]) -> tiro (regarde!)
  •tol- (venir [radical]) -> tolo (viens!)

 

Présent (Gegenwart)

Le présent des radicaux-I est formé de deux manières différentes. La 3ème pers. du singulier ne possède pas de terminaison, mais les radicaux monosyllabiques ont leur voyelle allongée:

 

•ped- (parler [radical]) -> pêd (il/elle/cela parle)
  •fir- (mourir [radical]) -> fîr (il/elle/cela meurt)
  •pel- (se faner) -> pêl (il/elle/cela se fane)

 

Avec les radicaux polysyllabiques (principalement un verbe avec une préposition devant), la voyelle n'est pas allongée. La troisième pers. du sing. est alors identique à la racine:

 

 
•osgar- (amputer, couper autour [radical]) -> osgar (il/elle/cela ampute, coupe autour)

 

Toutes les autres formes du présent possèdent une terminaison. Cette terminaison est ajoutée à la racine du mot, qui ressemble à l'infinitif. Voir la conjugaison complète ci-dessous:

 

 

•ped- (parler [radical])
pedin (je parle), pedich (tu parles), pêd (il/elle/cela parle),
pedim (nous parlons), pedich (vous parlez), pedir (ils/elles parlent)
  •tol- (venir [radical])
telin (je viens), telich (tu viens), tôl (il/elle/cela vient),
telim (nous venons), telich (vous venez), telir (ils/elles viennent)
  •tir- (regarder [radical])
tirin (je regarde), tirich (tu regardes), tîr (il/elle/cela regarde),
tirim (nous regardons), tirich (vous regardez), tirir (ils/elles regardent)

 

Imparfait (passé continu)

D'abord la construction de la 3ème pers. du sing. sera expliquée, pour d'elle (presque) toutes les autres formes à l'imparfait puissent être dérivées. Pour les radicaux simples l'imparfait apporte un élément nasal dans le mot.

Pour les radicaux-I, qui se terminent par -r ou -n, l'élément nasal sera apporté sous la forme d'un -n.

 

 

•dar- (rester [radical]) -> darn (il/elle/cela restait)
  •gir- (frissonner [radical]) -> girn (il/elle/cela frissonnait)
  •nor- (courir [radical]) -> norn (il/elle/cela courrait)
  •cen- (voir [radical]) -> cenn (il/elle/cela voyait)

 

C'est la même chose pour les racines qui se terminent par -l, à la différence que le -n se transforme en -l:

 

•pel- (se faner[radical]) -> pell (il/elle/cela se fanait)

 

Pour les radicaux qui se terminent par -b, -d, -g, -dh et -v, l'élément nasal ne sera pas ajouté à la dernière consonne, mais devant elle. Cela modifie la dernière consonne:

 

 
•had- (lancer violemment[radical]) -> hant (il/elle/cela lançait violemment)
  •cab- (sauter [radical]) -> camp (il/elle/cela sautait)
  •dag- (tuer [radical]) -> danc (il/elle/cela tuait)
  •redh- (semer [radical]) -> rend (il/elle/cela semait)
  •lav- (lécher [radical]) -> lam (il/elle/cela léchait)

 

Toutes les autres formes de nombre et des personnes sont formées, en attachant à la forme déduite de la 3ème personne du singulier un -i- puis la terminaison pronominale équivalente:

 

•gir- (frissonner [radical]) -> girn (il/elle/cela frissonnait):
girnin (je frissonnais), girnich (tu frissonnais), girn (il/elle/cela frissonnait),
girnim (nous frissonnions), girnich (vous frissonniez), girnir (ils/elles frissonnaient)
  •cen- (voir [radical]) -> cenn (il/elle/cela voyait):
cennin (je voyais), cennich (tu voyais), cenn (il/elle/cela voyait),
cennim (nous voyions), cennich (vous voyiez), cennir (ils/elles voyaient)

 

Comme dans quelques exemples mentionnés précédemment, le -i-, qui possède un a et o dans son radical se transforme en e:

 

•nor- (courir [radical]) -> norn (il/elle/cela courrait):
nernin (je courrais), nernich (tu courrais), norn (il/elle/cela courrait),
nernim (nous courrions), nernich (vous courriez), nernir (ils/elles courraient)

 

En plus, le phénomène ressort que ce ne sont pas toutes les relations consonantiques qui restent inchangées, si elles ne sont plus à la fin des mots, mais glissent à l'intérieur des mots par l'action des terminaisons pronominales. Les relations de consonne -nt/-nd, -nc et -mp se changent donc en -nn-, -ng- et -mm-:

 
•ped- (parler [radical]) -> pent (il/elle/cela parlait):
pennin (je parlais), pennich (tu parlais), pent (il/elle/cela parlait),
pennim (nous parlions), pennich (vous parliez), pennir (ils/elles parlaient)
  •dag- (tuer [radical]) -> danc (il/elle/cela tuait):
dengin (je tuais), dengich (tu tuais), danc (il/elle/cela tuait),
dengim (nous tuiions), dengich (vous tuiiez), dengir (ils/elles tuaient)
  •cab- (sauter [radical]) -> camp (il/elle/cela sautait):
cemmin (je sautais), cemmich (tu sautais), camp (il/elle/cela sautait),
cemmim (nous sautions), cemmich (vous sautiez), cemmir (ils/elles sautaient)

 

Un -m final devient -mm-:

 

•lav- (lécher [radical]) -> lam (il/elle/cela léchait):
lemmin (je léchais), lemmich (tu léchais), lam (il/elle/cela léchait),
lemmim (nous léchions), lemmich (vous léchiez), lemmir (ils/elles léchaient)

 

Futur

Les formes futures des verbes simples sont formées, en attachant à l'infinitif du verbe la terminaison future -tha et en ajoutant éventuellement les terminaisons pronominales correspondantes:

 

•ped- (parler [radical]) -> pedi (parler):
pedithon (je parlerai), pedithach (tu parleras), peditha (il/elle/cela parlera),
peditham (nous parlerons), pedithach (vous parlerez), pedithar (ils/elles parleront)
  •tol- (venir [radical]) -> teli (venir):
telithon (je viendrai), telithach (tu viendras), telitha (il/elle/cela viendra),
telitham (nous viendrons), telithach (vous viendrez), telithar (ils/elles viendront)

 

On observe que ici aussi la terminaison -n (je) fait que le -a précédent se transforme en -o.

Participe présent actif

Le participe présent est construit en ajoutant la terminaison -el au radical:

 

•ped- (parler [radical]) -> pedel (parlant)
  •tol- (venir [radical]) -> tolel (venant)

 

Avec des radicaux possédant un -i- la terminaison sera -iel:

 

•tir- (regarder [radical]) -> tiriel (regardant)
  •fir- (mourir [radical]) -> firiel (mourant)

 

Participe passé

Le particiipe passé est construit en rajoutant -en à la 3ème pers de l'imparfait :

 

•dar- (rester [radical]) -> darn (il/elle/cela restait) -> darnen (resté)
  •sol- (fermer [radical]) -> soll (il/elle/cela fermait) -> sollen (fermé)
  •tir- (regarder [radical]) -> tirn (il/elle/cela regardait) -> tirnen (regardé)

 

Comme décrit aussi pour la construction de l'imparfait, les consonnes finales -nt/-nd, -nc et -mp, avec l'ajout d'une terminaison, se transforment en -nn-, -ng- et -mm-:

 

•ped- (parler [radical]) -> pent (il/elle/cela parlait) -> pennen (parlé)
  •dag- (tuer [radical]) -> danc (il/elle/cela tuait) -> dangen (tué)
  •redh- (semer [radical]) -> rend (il/elle/cela semait) -> rennen (semé)

 

Gérondif

Le gérondif est construit en ajoutant la terminaison -ed au radical:

 

•cab- (sauter [radical]) -> cabed (saut)
  •cen- (voir [radical]) -> cened (regard)
  •glir- (réciter [radical]) -> glired (récit)

 

~ ~ ~
 

Conjugaison mixte

La conjugaison mixte désigne des verbes, qui se comportent largement comme des radicaux-A, et qui se comportent toutefois comme des radicaux-I. Ou en d'autres termes: ces verbes forment leurs formes à l'imparfait ainsi comme si la dernière voyelle du radical du mot n'existait pas.

Exemple:

Radical drava- (frapper), infinitif dravo, présent drava, futur dravatha, imperatif dravo, participe présent dragol, gérondif dravad, mais: inparfait dram (frappait). Ressemble aussi à : lav- (llécher) -> lam (il/elle/cela léchait).

D'autres verbes é la conjugaison mixte:

 

•ava- (ne pas faire[radical]) -> am (il/elle/cela ne faisait pas)
  •brona- (durer [radical]) -> bronn (il/elle/cela durait)
  •fara- (chasser [radical]) -> farn (il/elle/cela chassait)
  •gala- (croître [radical]) -> gall (il/elle/cela croissait)
  •groga- (avoir peur[radical]) -> grunc (il/elle/cela avait peur)
  •laba- (sauter [radical]) -> lamp (il/elle/cela sautait)
  •loda- (flotter [radical]) -> lunt (il/elle/cela plânait)
  •nara- (raconter [radical]) -> narn (il/elle/cela racontait)
  •pada- (marcher [radical]) -> pant (il/elle/cela marchait)
  •soga- (boire [radical]) -> sunc (il/elle/cela buvait)
  •toba- (abriter [radical]) -> tump (il/elle/cela abritait)

 

Ce que le changement de o -> u bei groga-, loda-, soga- et toba- , sera décrit dans la prochaine section: Exceptions et verbes spéciaux
Il y a encore une série de mots trisyllabiques qui doivent être comptés comme conjugaison mixte:

 

•aphada- (suivre [radical]) -> aphant (il/elle/cela suivait)
  •athrada- (traverser [radical]) -> athrant (il/elle/cela traversait)
  •gannada- (jouer de la harpe [radical]) -> gannant (il/elle/cela jouait de la harpe)
  •lathrada- (épier [radical]) -> lathrant (il/elle/cela épiait)
  •limmida- (humidifier [radical]) -> limmint (il/elle/cela humidifiait)
  •nimmida- (blanchir [radical]) -> nimmint (il/elle/cela blanchissait)
  •tangada- (établir [radical]) -> tangant (il/elle/cela établissait)

 

Les voyelles longues sont vraisemblablement raccourcies quand elles sont devant un groupe consonnantal:

 

•anír- (désirer [radical]) -> anirn (il/elle désirait)
  •síla- (briller [radical]) -> sill (il/elle brilla)
  •tíra- (surveiller [radical]) -> tirn (il/elle surveillait)

 

Si d'autres terminaisons pronominales sont ajoutées, alors on a besoin d'une voyelle de connexion -e- à la forme passée.

 

•dramm (tapais) -> drammen (je tapais).

 

~ ~ ~
 

Exceptions

Ce chapitre est passablement complexe et risque de durer quelque peu. Jusque là veuillez vous référer au chapitre 'irregular and special verbs' de Helge Fauskanger .

~ ~ ~

Passif et subjonctif

(de Miriel)

 

Introduction

 

Chez Tolkien nous trouvons un seul (fragment) de phrase, dans lequel une sorte de formation de passif et une forme du subjonctif apparaissent: [... ], i sennui Panthael estathar aen (qui devrait être appelée en réalité Panthael ). On reconnaît la forme de passif déjà aux mots soulignés: i Panthael estathar, (qui devrait être appelée Panthael ). Ceci n'est toutefois pas un véritable passif (qui sera nommée), mais un réel synonyme de construction future active.

Pour l'utilisation et la signification du mot, aen il y a plusieurs réflexions:

 

 

•aen est une forme subjonctive du verbe "être".
  •aen n'est pas un verbe, occupe la signification subjonctive "peut-être".
  •aen est le pronom impersonnel "elle".

 

Le pronom impersonnel "elle" ne serait toutefois pas nécessaire. D'autre part, on n'a pas besoin impérativement de "aen" pour le subjonctif, car cela pourrait aussi régler par "sennui".

 

Il en découle:

 

Parfois on prend aen pour une "vraie" forme passive, alors que le pronom relatif dans la phrase ci-dessus est le sujet au lieu de l'objet.

 

Lorsqu'aen indique le subjonctif ce n'est pas un véritable passif et le pronom relatif est un sujet. Dans ce cas, on formerait alors simplement le passif sans subjonctif aen.

 

Lorsqu'aen signifie "elle", on omettrait le sennuipour le passif sans subjonctif

 

Tout est clair ? ;)

Règles de construction

Comme nous ne disposons pas actuellement de connaissances exactes des règles du passif, nous pouvons indiquer plusieurs possibilités de construction passive:

 

•Im cenithar aen. ou Nin cenithar aen. (j'ai été vu.)

 

Dans chaque cas la construction active a la même signification:

 

•Nin cenir. (elle me voit.)

 

Avec le subjonctif cela donnera:

 

Im sennui cenithar aen. ou Nin sennui cenithar aen. (je serais vu.)
  Nin sennui cenithar aen. (elle m'aurait vu.)

 

Nous ne pouvons pas dire grand chose sur le subjonctif par cette phrase. L'utilisation du subjonctif dans la tournure de la phrase montre qu'il n'est pas nécessaire pour la compréhension de la phrase. On le remplace par le futur ou le présent.

 

 

Pronoms

[Haut de page]   

Pronoms avec la fonction sujet

En Sindarin les pronoms en tant que sujet sont rarement utilisés, parce que le Verbe possède l'information sur la personne: linnon (=je chante). Exception: il n'y a pas de verbe "être" en Sindarin, d'où: im iaur (=je suis vieux; littéralement: "je vieux").

 

 

sujet singulier pluriel
1ère personne im (je) men (nous)
2ème personne ech (tu) ech (vous)
3ème personne e (il/elle)
san (ça)
sain (ils/elles)

Pronoms avec la fonction objet

Dans le tableau suivant il y a les pronoms-objet dans la forme non-mutée. der folgenden Tabelle stehen die Objekt-Pronomen in der unmutierten Form. En les employant comme objet accusatif, ils doivent encore subir une mutation douce.

 

objet singulier pluriel
1ère personne nin (moi) men (nous)
2ème personne cen, le (toi) cen (vous)
3ème personne ten (lui/elle)
san (lui, ça)
sain (eux)

Pronoms possessifs

Dans le tableau suivant se trouvent les pronoms possessifs dans leur forme non-mutée. Parce qu'ils sont utilisés dans le langage toujours comme des adjectifs, ils doivent encore subir une mutation douce.

 

Sujet singulier pluriel
1ère personne nîn (mon) mîn (notre)
2ème personne lîn (ton) lîn (votre)
3ème personne tîn (son/sa) sîn (votre)
réfléchi în (son/sa) îs (leur)

 

La différence entre les pronoms possessifs réfléchis et normaux est la suivante:

 

Maba vagol în (il prend sa (propre) épée)
  Maba vagol dîn (il prend son épée = l'épée d'une autre personne).

 

Pronoms démonstratifs

En Sindarin, il y a aussi deux pronoms démonstratifs:

 

sen (singulier: ce, cette)
  sin (pluriel: ces)

 

En Sindarin l'article défini peut aussi fonctionner comme pronom démonstratif: Celebrimbor o Eregion teithant i thiw hin (Littéralement: Celebrimbor d' Eregion écrivit les signes-ci.)

Mots interrogatifs

En Sindarin il n'y a malheureusement qu'un seul mot interrogatif attesté, man? (quoi?). De celui-ci, nous pouvons quand même en dériver quelques uns (principalement à partir du Quenya):

 

 

amman? (pourquoi?) construit avec an+man (=pour quoi)
  mas? (où?)
  •mar? (quand?)

 

Tant que nous n'avons pas d'autres connaissances, nous devons construire d'autres mots interrogatifs.

 

Syntaxe (construction des phrases)

[Haut de page]   

Place des mots

En Sindarin, il n'y a pas de règles établies, pour l'odre dans lequel les mots doivent se trouver dans une phrase. Il s'est pourtant instauré quelques usages.

On remarque que des mutations peuvent apparaître dans toutes les constructions. (voir mutations douces, cas 3. et 4.).

En Sindarin moderne l'ordre des mots est SPO (Sujet-Prédicat-Objet):

 

i venn nara bennas. (l'homme raconte une histoire.)

 

Si l'objet de la phrase est un pronom personnel, il peut se trouver devant le verbe:

 

gen melin. (je t'aime.)
  hon cenim. (nous le voyons.)

 

Il est aussi possible d'utiliser l'ordre des mots PSO, quand on veut donner un son antique à la phrase: ar pent Rían na Tuor. (et Rían parla à Tuor.) Tolkien nous a laissé une syntaxe particulière, mais ce n'est cependant pas clair, si c'était un jeu ou non:arphent Rían Tuorna.

 

Phrase relative

En Sindarin, l'article i (Singulier) et in (Pluriel) prend la fonction de pronom relatif:

 

•bess i linna (une femme qui chante)
  •binn in glavrar (des hommes, qui bavardent)
  •Dor Gurth i guina (Pays de la Mort, qui vit)
  •Dor Gyrth i chuinar (Pays des Morts, qui vivent)

 

Négation

La négation en Sindarin se construira généralement avec le préfixe ú- et induit une mutation douce du mot suivant:

 

matha i naeg (il ressent la douleur) -> ú-vatha i naeg (il ne ressent pas la douleur)

 

Une autre possibilité de négation est l'utilisation de l'adverbe négatif avo, qui se présente également sous la forme du préfixe av-. La négation avec avo ou av- ne sera utilisé quâvec des verbes à l'impératif. Dans les deux cas une mutation douce sera générée:

 

 

pedo! (parle!) -> avo bedo! ou avbedo (ne parle pas!)
  minno! (entre!) -> avo vinno! ou avinno (n'entre pas!)

 

La négation en Sindarin se construira généralement avec le préfixe ú-.

~ ~ ~

Construction des mots

(de Miriel et Lothenon)

A partir des verbes radicaux-A, on peut dériver des mots abstraits.

 

maetha- (combattre) -> maeth (combat)
  lutha- (enchanter) -> lûth (enchantement)
  •suila- (saluer) -> suil (salut)
  •ista- (savoir) -> ist (connaissance,savoir)
  •gosta- (avoir peur) -> gost (peur)
  •gwatha- (souiller) -> gwath (souillure)
  •siria- (couler) -> sîr (flot, fleuve)

 

Mais attention; tous les substantifs sans terminaison ne sont pas des abstractions!

A partir de quelques verbes radicaux-A on peut dériver des substantifs en ajoutant un -th à la fin. Une voyelle de connexion -i- est souvent utilisée, des formes particulières de certaines racines ne sont pas à exclure:

 

tir- (regarder, surveiller) -> tirith (garde, faction)
  gîr- (frissonner) -> girith (frisson)
  •ped- (parler) -> peth (parole)
  •car- (faire) -> carth (fait)
  •nag- (mordre) -> naeth (morsure)
  •gwedh- (lier) -> gwedh (lien)

 

Des formes personnelles peuvent être construites à partir de la racine en ajoutant une terminaison spécifique. Pour les formes masculines, on peut ajouter -or, -on et -ron, pour les formes féminines -ril et -eth . La forme masculine sera principalement obtenue quand on veut décrire davantage sa qualité que son genre.

 

•maeth (combat) -> maethor (combattant), maethril (combattante)
  nath (filet) -> nathron (tisserand), nathril (tisserande)
  •peth (mot) -> pethron (conteur), pethril (conteuse)
  •roch (cheval) -> rochon (cavalier), rocheth (cavalière)

 

Les voyelles longues sont raccourcies, les inflexions sont parfois remplacées par une seule voyelle, la racine primitive réapparaît:

 

•mîl (cher) -> mellon (ami), melleth (amicalement)
  baudh (jugement) -> badhor (juge)

 

Attention a nouveau; dans quelques cas le suffixe cité s'applique également aux choses ou à des concepts immatériels:

 

 

•gador (prison)
  idhor (méditation)
  •heleth (fourrure)
  •henneth (fenêtre)

 

Naturellement on peut aussi avec des mots, qui de toute façon des personnes, comme par ex. pen (personne), hîr (Seigneur), hiril (Dame), dîr (homme), dîs (femme), etc. construire un mot composé: rochben, rochir, meldis, etc.

 

 

Une construction ou quelque chose qui est construit d'un certain matériel et/ou composé de différents éléments ou désigne aussi simplement parfois la plus grande variante, peut être formée avec le suffixe -as:

 

 

•pân (planche) -> panas (plancher)
  sarn (pierre) -> sarnas (tas de pierres)
  •car (maison) -> caras (cité)
  •tham (salle) -> thamas (grande salle)

 

 

[Haut de page]